Revival ! Quand un influenceur brésilien remet en lumière l’ex-star du X gay et escort Fernando Albuquerque, ça buzze !

Sous les noms de Fernando Albuquerque, Renato Morales et autres alias, Moisés Cavalcante avait tourné dans plusieurs films X gay sortis entre 2009 et 2011. Si le bogoss était versatile et bien membré, on se souvient surtout de lui comme passif pour des partenaires au sexe extrêmement long, épais et brutal !
- Photos : Bang Bang Boys et Alexander Pictures
En 2017, après avoir été reconnu dans une émission TV qui n’avait rien à voir avec le porno, il suscita à nouveau l'attention. Le site brésilien RD1 sollicita une interview et Cavalcante confirma son passé X en précisant deux choses : non seulement il se définissait comme hétéro et sa dernière scène avait été tournée en 2010. Une carrière écourtée parce qu'il en avait eu assez d’être payé aussi peu par rapport aux conséquences qu'il subissait. En apprenant qu’il était une porn star gay, toute sa famille s’était en effet retournée contre lui, à l’exception de sa tante qui l’avait élevé. L’interview lui permit également de parler de son passé d’escort des plus prisés. Il se targuait ainsi d’avoir eu parmi ses clients plusieurs people, entre autres un chanteur avec lequel il avait également travaillé comme choriste et plusieurs réalisateurs de télévision. Avec humour il devançait la question : non, il n'avait jamais reçu d'offres pour travailler à la télévision en échange de faveurs sexuelles. Même s’il avait pour rêve de faire carrière comme acteur, il avait bien conscience que son CV d'ex-porn star ne jouait pas en sa faveur. Son actualité d'alors, c’était de poursuivre son cursus en éducation physique et se consacrer aux arts martiaux. Huit ans plus tard, alors qu’il a 36 ans, il refait parler de lui grâce au tiktokeur brésilien Diego Úvida qui lui a donné la parole.
Devenu champion de jiu-jitsu et pasteur évangélique, ce père de trois enfants confie que son passé le hante et qu'il a en effet négatif sur ses reconversions…
Ceinture noire de jiu-jitsu et champion du monde des SJJIF Worlds, il ne concourt malheureusement plus faute de soutien financier.
- Photos : Moisés Cavalcante
Il révèle avoir perdu d'importants sponsors à cause de son passé. « J'avais d'énormes sponsors… Maintenant, je n'ai plus participé à des compétitions depuis quelques mois, faute d'argent. »
Pasteur évangélique, il dit subir du harcèlement sexuel au sein de sa propre église.
- Photos : Moisés Cavalcante
« Des pasteurs m'ont déjà dragué, voulant coucher avec moi pour que je puisse bénéficier d'avantages et de revenus au sein de l'église. Mais je n'accepte pas d'argent sale. »
Au chômage et en pleine phase de reconstruction, Moisés Cavalcante rêve d'ouvrir sa propre académie de jiu-jitsu. Celle-ci accueillerait les personnes LGBTQ+ victimes de discrimination dans le monde du sport. C’est louable et on espère que son souhait se réalisera. Mais on ne s’interdit pas de penser que la réponse à sa situation dépend surtout de l’acceptation la plus complète de qui il est.
Il a beau soutenir les LGBTQ+, il continue de se percevoir comme n’en faisant partie. Il affirme encore et toujours être hétéro. OK. Tous les « gays for pay » disent la même chose. Mais ce n’est pas forcément vrai. Ou dit autrement, personne n’échappe au déni.
Les photos que nous avons choisies pour illustrer sa carrière tant sportive que religieuse ne sont pas neutres. Ce mec transpire le sexe ! :-) A-t-il jamais imaginé ce que pouvait ressentir un gay face à un pasteur tel que lui, avec son passé si notoirement hard ? Il parle de Dieu et de Jésus alors qu'il n'est que tentation même ! :-) Quant à son manque de sponsor, il n’est pas le seul sportif à en manquer, surtout quand il s'agit de disciplines moins connues. Et que font certains ? Ils deviennent créateurs de contenus et gagnent de quoi se payer tout ou partie des frais liés à la poursuite de leur carrière sportive. Quand il s’agit de survivre ou d’atteindre un but primordial, il n’y a pas d’argent sale, surtout si ce que l’on fait n’est en rien illégal. Qu'il soit père de famille, n'y change rien. On pense immédiatement à sa compatriote Andressa Urach. Mannequin, escort de luxe et people, elle s'était reconvertie dans la religion en 2015, délivrant la parole du Christ dans les églises, les prisons, les foyers pour SDF… ou encore à travers sa biographie Morri Para Viver, un best seller au Brésil. Mais coup de théâtre en 2023, elle fit son comeback comme travailleuse du sexe avec l'assentiment de son fils Arthur (lire ici et là).