31e « festival international du Film LGBTQIA+ de Paris Chéries-Chéris » : Une cérémonie d'ouverture qui rappelle la fonction fondamentale du cinéma queer dans la représentation de nous-mêmes et d'un futur positif et lumineux

« Depuis ses débuts, et aujourd’hui peut-être plus que jamais, le cinéma joue un rôle essentiel dans nos regards sur nous même, nos émancipations, nos libérations individuelles et sociales. Un rôle fondamental de nous projeter dans nos vies et de les construire librement à notre mesure. fidèle a lui-même ce 31e Chéries-Chéris sera plus que jamais porté vers l’avenir et les nouveau territoires queer à explorer et à expérimenter. »
Grégory Tilhac - Directeur artistique du festival LGBTQI+ de Paris - Chéries-Chéris

« Juste un petit mot sur les représentations puisque cela a été mon sujet de recherche pendant plusieurs années. Là, c’est vraiment en train de changer, on le voit aussi chez Chéries-Chéris rien que dans les courts métrages. Il y a 3, 4, 5 ans, c’était vraiment dur de trouver des films ou des séries queers qui ne finissaient pas dans le sang et dans les larmes. Aujourd’hui, il y a plus un équilibre entre nos réalités, ce qui implique de monter des choses parfois dures et violentes sur les discriminations, mais d’avoir aussi à côté d’autres films, d’autres récits, avec des choses plus ouvertes, plus lumineuses […] Le cinéma est le premier lieu où l’on voit des gens qui nous ressemblent et si les seules représentations de nous-mêmes finissent tout le temps par des agressions homophobes, des séparations tragiques, des suicides, des meurtres, etc, comment peut-on se projeter dans des futurs et ailleurs plus heureux ? Le cinéma queer peut remplir la fonction de proposer un monde qui se trouve entre comment est le monde actuellement et comment on aimerait qu’il soit, non pas en mode utopique et Bisounours, mais en quelque chose de positif, de lumineux… »
Athina Gendry - Journaliste et cinéaste, membre du Jury courts-métrages du festival Chéries-Chéris

Film d’ouverture du festival mardi dernier, Pillion est représentatif de ce qui s’est dit plus haut, lorsqu'il a été rappelé quelques minutes avant sa projection le rôle fondamental du cinéma queer dans la représentation de nous-mêmes et d'un futur qui nous soit enviable. Sans taire les tensions et les drames, Pillion se finit bien. Sa date de sortie en salle est prévue pour le 1er avril 2026. On vous en reparlera.

PinkX oblige, notons que le porno gay n’est bien souvent que happy-end. Des hommes se rencontrent, se plaisent et font l’amour. D’où son rôle inestimable dans nos représentations. Avec toutefois un déséquilibre : le monde tel qu’il est, avec ses manques, ses dangers, ses drames, y est le plus souvent occulté. D’où l’envie de certains réalisateurs d’impulser dans le porno un réalisme qui ne s’interdit ni le sang et ni les larmes. À titre d'exemples, deux titres qui nous viennent tout de suite en tête, sachant qu'il y en a d'autres : l'impitoyable western To The Last Man coréalisé par Chris Ward, Ben Leon et Tony DiMarco et sorti sous le label Raging Stallion Studios en 2008/09 ainsi que le thriller Ultra Fan réalisé par Brent Corrigan pour NakedSword en 2017.

Pour un focus sur la programmation des films et documentaires gays les plus sexe du festival Chéries-Chéris, c'est ici.

Pour découvrir toute la programmation et faire vos réservations : https://www.mk2.com/evenement/festival-cheries-cheris-2025

31e « festival international du Film LGBTQIA+ de Paris Chéries-Chéris » : Une cérémonie d'ouverture qui rappelle la fonction fondamentale du cinéma queer dans la représentation de nous-mêmes et d'un futur positif et lumineux

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