Le "Leather Archives & Museum" annonce avec tristesse le décès du légendaire - et mystérieux - illustrateur Rex…

Le "Leather Archives & Museum" annonce avec tristesse le décès du légendaire - et mystérieux - illustrateur Rex…

« Nous sommes tristes d'apprendre le décès de Rex, l'un des derniers d'une incroyable génération d'artistes gays fetish. Les œuvres de Rex, en grande partie créées dans les années 1970 et 1980, étaient sans compromis. Là où les autres s’arrêtaient, Rex y allait à fond en créant des images hard et provocantes qui continuent de surprendre. Né au début des années 1940, Rex est étroitement associé aux scènes cuir de San Francisco et de New York. Il y a créé des œuvres qui sont apparues dans des publicités (notamment pour Mineshaft) et dans Drummer Magazine. Son travail fut massivement censuré, raison pour laquelle Rex a fui l'œil du public. En 2021, le LA&M avait organisé une exposition des œuvres de Rex comprenant plusieurs de ses pièces les plus controversées. Beaucoup d'entre nous ont été attirés par la fantaisie brute représentée dans son art qui a contribué à la fondation d'artistes comme Etienne et Tom of Finland. Il était vraiment unique en son genre. » Posté le 5 avril dernier sur le compte Facebook du Leather Archives & Museum, cette triste nouvelle s’accompagne de témoignages de fans éplorés. Extraits :

Craig Beardsley : « L’art de Rex m'a fait une énorme impression quand je l'ai découvert au milieu des années 1980. L'art le plus brut et le plus nerveux de l'époque. Je suis triste d'apprendre son décès, mais reconnaissant pour ce qu'il a partagé avec nous. »

F Joseph Leonard-Peray : «  Il y avait un magasin cuir qui portait son nom à Paris. Le propriétaire était un fan absolu… »

Al Santora : « Rex était vraiment un homme incroyable. Même si vous ne l'avez jamais rencontré, juste d'après ce que vous avez entendu sur lui, tout était absolument vrai ! J'ai eu ce grand privilège de le rencontrer  il y a de nombreuses années à New York. Il manquera vraiment à notre communauté. Qu'il repose maintenant en paix en tant qu'artiste et en tant que génial être humain qu'il était ! »

Il fut une époque sans Internet où les illustrations pornographiques gays n’étaient visibles que dans un cadre limité : magazines interdits au moins de 18 ans et albums vendus en sex-shops et dans de très rares librairies gays. Au top du top, il y avait les illustrations « saines et lisses » de Tom of Finland (1920-1991) et de Dom Orejudos, dit Etienne ou Stephen (1933-1991). Et il y avait les « crades » pouvant rivaliser en fantasmes inavouables, inconcevables. Deux noms viennent immédiatement : Bastille (1929-1990) et Rex (19?? -2024). 
Découvrir l’œuvre de Rex avant l’an 2000 et la démocratisation d’Internet, c’était effectivement ressentir un choc. La sophistication de ses traits et le méticuleux de ses ombrés en pointillés pouvaient être au service de la dépravation la plus totale. D’où de multiples censures à travers plusieurs décennies.   
Depuis 2010 il vivait au Pays-Bas, à Amsterdam. RIP 

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