Sous la carapace de la super porn star multiawardisée pleine d'assurance, un homme qui ne peut cacher ses larmes. Derek Kage comme on ne l'a sans doute jamais vu…

Porn star US multiawardisée, Derek Kage a une actualité chargée et prestigieuse. Notons par exemple que dans Spain in the Ass 2, le tout nouveau blockbuster de NakedSword, il partage une scene avec Alexandro Cabrera, viril Cubain connu pour être strictement actif. Sauf que ce dernier se fait pour la toute premiere fois sodomiser dans un film par Kage ! La com de NakedSword joue là dessus : « It's Alexandro Cabrera's first time bottoming, and Derek Kage is ready to pop his cherry! 🍒 »
L’Américain est aussi à l’affiche du très attendu Wild Games, coproduction événement de NakedSword et DisruptiveFilms. Coréalisé par Ben Rush et Jessica Jasmin, il met également en vedette Paul Wagner, Jayden Marcos et Andrew Delta. Il s’agira « d’un film d'action débordant d'intrigues sombres et de drames psychosexuels. » On a hâte d'en savoir plus !!!
Mais depuis hier, ce que les fans de Kage retiennent, c’est une vidéo qu’il a postée sur Instagram. Si l’on n'ignorait pas que sa vie avant le porno fut horrible, le beau mâle déclarant notamment : « Je souffrais d'alcoolisme, mon mari m'avait quitté parce que je voulais faire du porno studio, ma vie familiale était catastrophique, je détestais mon travail, alors j'ai fait une tentative de suicide. Peu de temps après, j'ai décroché mon premier contrat en studio et c'est à ce moment-là, devant les caméras, que je me suis sentie comme chez moi… Ça me donne cette motivation de devenir la meilleure porn star possible. », il s’exprimait toujours avec assurance. Et c’était avec la même certitude inébranlable qu’il pouvait affirmer : « Je pense que l'une des choses les plus saines que l'on puisse faire, c'est de se débarrasser d'une personne qui, dans sa vie, nous cause tant d'anxiété, qui est toxique, manipulatrice, qui nous ôte toute sérénité. Lui dire d'aller se faire foutre, quel que soit le domaine de notre vie, est probablement l'une des choses les plus saines que l'on puisse faire. » Mais depuis hier, en expliquant pourquoi il a coupé définitivement les ponts avec sa mère et toute sa famille, sa carapace s’est fissurée. Jamais encore nous ne l’avions vu aussi fragile…
« Dans cet post, je vais expliquer pourquoi je me suis éloigné de toute ma famille, pourquoi je n'ai plus de contact avec elle. Je dois commencer par un avertissement : je vais aborder certains types d'abus que j'ai subis enfant et adulte. Vous trouverez également des ressources utiles dans la légende pour mon parcours. J'ai coupé tout contact avec ma mère et toute ma famille en décembre 2022. À ce jour, c'est la décision la plus difficile que j'aie jamais eu à prendre, et je ne l'ai pas prise à la légère. Il faut remonter à mon enfance pour bien comprendre pourquoi j'ai pris cette décision. Il faudra aussi évoquer les événements qui se sont produits à plusieurs reprises à l'âge adulte et qui m'ont vraiment poussé à bout.
Je ne garde aucun souvenir tendre de mon enfance. Elle a été marquée par la négligence, les abus et aussi le conditionnement physique […] Les abus que j'ai subis enfant étaient de graves violences physiques, mentales et émotionnelles. Le conditionnement consistait à me faire dire, agir, penser d'une certaine manière, sous peine de sanctions en cas de désobéissance. J'ai aussi grandi au sein d’une famille des années 1950 du Mississippi et de l'Alabama, une famille qui a grandi du mauvais côté de cette histoire. Ils ont essayé de m'élever pour que je pense et sois comme eux. Les violences physiques ont donc continué jusqu'à mon adolescence, jusqu'à ce que je sois trop grand pour que ma mère me punisse physiquement. Puis, cela s'est transformé en violence psychologique, en culpabilisation et en manipulation, tandis que les négligences persistaient. Le racisme flagrant a également persisté.
À l'âge adulte, après avoir obtenu mon diplôme universitaire et trouvé mon premier emploi, je me suis disputé comme jamais auparavant avec ma mère. Elle a alors commencé à recourir à la violence psychologique, à la manipulation et à la culpabilisation financière pour se réconcilier. Nous y sommes parvenus, mais notre relation était gravement endommagée. J'ai déménagé en 2011, une distance bien nécessaire entre ma famille et moi. Cela a bien fonctionné pour moi et a permis de concentrer notre relation et nos objectifs du mieux possible. Mais en 2016 [victoire de T**** aux élections présidentielles américaines - NDLR], les opinions politiques de ma mère ont mis à rude épreuve notre relation déjà fragile.
J'ai commencé à fixer des limites et je lui ai fait savoir que les choses qu'elle faisait et qu’elle disait me dérangeaient, m'affectaient négativement voire me blessaient carrément. Mais elle continuait de franchir mes limites concernant la politique, le racisme et les choses qu'elle m'avait faites quand j'étais plus jeune, voire elle les ignorait carrément parce que « c'est la prérogative d'une mère » ou « c'est juste comme ça que j'ai été élevée ». Et puis en janvier 2021, vous voyez ce que je veux dire [Assaut du Capitole par des partisans de T**** - NDLR], j'ai sérieusement commencé à envisager l'éloignement. Maintenir la relation que j'avais avec ma mère m'a causé tellement d'anxiété, m'a pris tellement d'énergie que j'ai l'impression d'avoir fait tout ce que j'ai pu pour maintenir cette relation malgré le fait qu'elle repoussait mes limites et les ignorait. En décembre 2022, elle a utilisé l'un de ses idiomes qu'elle adorait utiliser pour affirmer ses abus à mon égard et j'ai finalement compris qu'elle me manipulait et qu'elle rejetait ce qu'elle m'avait fait. J'ai décidé de ne plus avoir de contact. Depuis, je n'ai plus parlé à personne dans ma famille. depuis. Même s'ils ont essayé de me contacter et de me manipuler pour que je leur reparle.
(Pleurs) Il faudra me pardonner. Je repense à ma décision tous les jours, je me sens coupable et je me demande constamment si c'était la bonne décision. Mais le fait est que les avantages de maintenir une relation avec ma mère et ma famille ne compensent pas les dommages que cela m'a causés, tant sur le plan mental que physique et financier. Je lutte toujours, mais je sais que c'était la bonne chose à faire.
Merci de m’avoir écouté. Si quelqu'un d'autre traverse une situation similaire, qu’il sache qu’il n’est pas seul. Nous sommes nombreux à traverser cette épreuve. N'hésitez pas à consulter les liens que j'ai inclus dans le post [Nicole LePera et Nate Postlethwait - NDLR] car ils m'ont été utiles dans mon propre cheminement vers la guérison. Merci. »
Bien sûr, beaucoup de réactions. En voici quelques-unes…
Jessica Jasmin : « Merci beaucoup d'avoir parlé de ça et d'avoir été aussi vulnérable. Ne plus avoir de contact avec mon père a été la décision la plus difficile, mais la meilleure que j'aie jamais prise. Mais la plupart des gens ne comprennent pas, car « c'est la famille »… Je trouve que tu l'as magnifiquement expliqué. ❤️ »
TLAgay : « Merci beaucoup d'avoir partagé ceci. Jamais sans doute n’as-tu été aussi vulnérable en public, mais le bien que tu apportes à d'innombrables inconnus ne sera jamais assez apprécié. Je t'envoie tout mon amour et toute ma force. La prochaine fois que je te vois… Je te fais un câlin. X-E. »
Caroline Pierce : « Merci d'avoir partagé ton histoire. Je suis sûre que tu as aidé des gens à accepter leur propre cheminement et à comprendre leur situation en étant si ouvert sur tes expériences. La famille biologique est le donneur d'ADN, la *famille choisie* est la vraie famille. Et parfois, cela n'inclut pas les parents par le sang. Tu as fait le bon choix. On ne peut pas forcer les gens à être de bonnes personnes, ils ne seront jamais ce qu’on souhaite qu'ils soient. Je t’envoie tout mon amour et tout mon soutien. »
Nate Postlethwait : « Je n'ai jamais vu l'éloignement de sa famille aussi bien expliqué. C'est complexe. C'est douloureux. Et souvent, cette décision est prise après qu'une personne réalise qu'elle ne peut plus se permettre d'être brisée par sa famille. Je tiens à te dire (en toute honnêteté) qu'une paix et une clarté s'installent. Le poids s'en va. Je t'adresse toute ma compassion. »