Après s'être confié à un ancien journaliste du « Parisien », c'est dans « Paris Match » qu'Arnaud raconte sa grande histoire d'amour avec le regretté Filip Nikolic

« Wesh ! Raconter les boys bands, c’est me mettre à nu, ils font partie de ma vie. Journaliste rock et pop au quotidien « Le Parisien » j’ai vécu le phénomène musical des années 90 des bogosses de très près. Andrew des G-Squad est devenu mon meilleur ami. J’ai passé des moments de « ouf » avec Filip des 2Be3 partageant son intimité, d’ailleurs son mec a décidé que je pouvais relater leur liaison et raison de sa séparation avec sa compagne. Loin des mensonges et hypocrisies, cette saga passion relate le côté gay des boys et leur management occulté jusque-là donnant un regard plus sincère sur les 2Be3, G-Squad, Alliage, New Kids on the Block, Take That, East 17, Worlds Apart, et tant d’autres. Sans stéréotypes, ce récit n’est pas une bio traditionnelle, je me mets en scène aussi barré que ce mot boys bands que j’ai « inventé » pour faire bander les esprits. J’ai même sorti un CD produit par Orlando, le frère de Dalida, c’est dire. Surtout écrire m’a fait revivre Filip et constater qu’il est toujours là dans nos cœurs et qu’il ne faut plus trahir. Lui, l’oiseau libre. » Parue aux éditions Onan/Amazon en mai 2025, l’autobiographie du journaliste Yves Berton Boys Bands Secrets, boysbanderies se révèle un must pour tous ceux qui ont effectivement fantasmé sur ces hommes-objets des années 90. Et il y est effectivement relaté la relation amoureuse de Filip avec Arnaud. En fait, dès le 8 avril 2025, Berton lui avait donné la parole sur son blog.
Si on en parle seulement maintenant, c’est qu’on le découvre en faisant des recherches sur le Net suite à ce qui s'est passé il y a deux jours : en marge de la diffusion sur TF1 du biopic Filip…
… Paris Match a fait très fort en teasant sur les réseaux sociaux le contenu « exclusif » de son numéro qui sort demain : la relation amoureuse entre les deux hommes. Photos à l’appui se succédant, on entend Arnaud s’exprimer ainsi…
« Filip me disait toujours : « Je suis Serbe. L’homosexualité ou la bisexualité en Serbie, c’est comme si on disait que la pluie sort du sol, ça n’existe pas. »
Je l’ai rencontré d’abord dans un cadre professionnel. Ça a matché assez vite puisque le jour où on s’est rencontrés, trois heures après on dînait ensemble et ensuite on regardait un film. La bascule a été faite en février 2001, au moment où on est partis faire un voyage tous les deux à New York. À l’époque, son ex-compagne vivait quasiment toute l’année à Saint-Barthélémy et donc ça allait très très bien, parce que huit mois sur douze on était tous les deux à Paris. Au moment où Valérie annonce à Filip qu’elle est enceinte, elle lui dit : « Quand je rentre, je ne veux plus que tu vois Arnaud. » Au moment où la relation a dû s’interrompre par force, il est parti dans des addictions qu’il n’avait pas avant. Quand Sasha a eu 2 ans et demi, 3 ans, son frère m’a appelé pour me dire qu’il n’était pas bien, et je suis revenu immédiatement et de ce jour là, on ne s’est plus quittés jusqu’à la fin.
J’avais tenu ma promesse après la mort de Filip. J’aurais dû, peut-être à l’époque, rétablir la vérité et le défendre. Je ne l’ai pas fait parce que j’ai voulu respecter ma promesse par rapport à Sasha. Aujourd’hui Sasha est majeure. Et là, en fait, je me suis dit : « Ce n’est pas honnête. » Parce que faire des interviews en se présentant comme sa femme, sa compagne, moi je ne sais pas, vous décédez demain et votre ex-mari que vous ne voyez plus depuis deux ans, avec qui vous êtes un peu en froid, ne va pas se dire que vous étiez encore en couple. Je ne veux pas raconter la vraie histoire, je veux raconter l’histoire. La dernière année, l’année et demie avant son décès, il a fait quatre-cinq cures. La cocaïne, il avait complètement arrêté et de lui-même en plus. Donc après sont venus des addictions qui étaient plus fortes et qu’il a eu du mal à juguler et qui ont nécessité de faire des cures. L’alcoolisme, la prise de médicaments… Et c’est malheureusement la prise de médicaments qui a engendré son décès.
On était à l’appartement, on regardait la télévision, il était 22 heures, quelques chose comme ça. Donc ce soir là, il est parti dormir dans cette chambre. Il me montrait ce qu’il prenait, il m’a montré une des molécules qu’il avait prise. Il m’a montré et il en avait moins pris que d’habitude, donc j’étais assez content. Et c’est ensuite, on a vu dans le canapé une autre molécule que les médecins lui avaient donnée lors de sa dernière cure et il en avait en fait mangé la moitié de cette plaquette-là. Je ne sais pas pourquoi il l’avait cachée dans le coussin. Je me suis réveillé parce qu’à un moment donné, il y avait une sorte de râle, donc je l’ai entendu vers 4-4h30 du matin et mon cerveau n’a pas forcément eu une mauvaise idée en tête en se disant : « Il y a un problème. » À 9 heures du matin, quand j’ai constaté qu’il était décédé déjà depuis plusieurs heures, j’ai appelé les pompiers. J’ai appelé sa famille, sa mère était en Serbie, tout le monde est venu à la maison, donc il a fallu qu’elle rentre, son papa, son frère… Tout le monde.
J’étais présent. Je crois que c’est moi qui porte le cadre de la photo de Filip, avec la première fille de Valérie. Donc on était unis, malheureusement, dans ce qui nous arrivait. J’ai posé la question, on n’a pas su me répondre pourquoi, quand on a dit : « Tout le monde est là. », on a cité Adel, on a cité Franck, on a cité tout le monde… et moi qui vivais avec, on ne m’a pas cité. »
Hier, Maître Marc-Olivier Deblanc, l’avocat de la famille de Filip Nikolik, a annoncé sur RTL porter plainte pour « violation de la vie privée, atteinte à la vie privée et allégation mensongère » après la diffusion de l'interview d'Arnaud dans Paris Match. Il dénonce des éléments factuels qui sont faux, déclarant notamment : "Il prétend avoir vécu huit ans en colocation. Ce n'est pas vrai, ça a duré quelques mois, probablement trois mois où, à un moment donné Filip Nikolic cohabitait avec Arnaud […] Sur la question de la nature de sa relation, il est assez ambigu. Il dit que c'est platonique, ensuite il dit : 'Mon compagnon'. Il veut faire comprendre que c'était une sorte de relation amoureuse. Ces propos-là sont une atteinte à la vie privée. » Et l’avocat précise : « La bisexualité, ce n'est pas un délit. Le vrai sujet que l'on a, c'est la vie privée dans l'absolu. Si lui ne l'a pas dévoilée de son vivant, c'est qu'il n'a pas eu la volonté de le faire. Si c'est une information qui est exacte ou pas, ce n'est pas le sujet. On n'est pas sur un sujet de l'homosexualité, ce n'est plus un tabou. On est en 2025. Le vrai sujet, c'est la façon dont on le fait. » Maître Marc-Olivier Deblanc voit enfin dans le timing une forme de « cynisme et d'opportunisme effarants » : « Le secret est tellement lourd à porter, qu'il décide opportunément de le faire au moment de la diffusion de ce téléfilm, la veille de l'anniversaire de la mort. »
Certes!!! Notons toutefois que ce secret a été dévoilé il y a déjà plusieurs mois sur le blog de l’ex-journaliste du Parisien Yves Berton. Ensuite, si le sujet de droit est le respect de la vie privée, n’est-il pas problématique que le « biopic » d’une star approuvé par la famille puisse occulter sa possible bisexualité, et surtout sa relation avec Arnaud ? Tromperie sur la marchandise ? À suivre…