Déguisé en supporter de l’équipe de France de hockey sur glace lors d’un braquage commis l’année dernière en République tchèque, l’ex-star du X gay Nikol Monak vient d’être condamnée ainsi que ses deux complices

Rien n’échappe aux fans de porno :-) Le compte X de priznani_gayu a fait le rapprochement entre la condamnation de trois braqueurs qui fait la une de médias tchèques et l’ex-pornstar Nikol Monak. L’un des condamnés, le Tchèque Martin Mikota, 32 ans, n’est en effet autre que Monak. Ainsi s’est-il fendu le 15 juillet de ce post : « Wow, Nikol Monak retourne ! Cette fois-ci comme prisonnier ? 😭 #freenikol », accompagné d’un bref reportage de la chaîne d’information en continu tchèque ČT24 et d’une photo érotique de l’époque où le beau barbu aux yeux bleus et monté 20 cm épais faisait du porno gay. MenofPorn est le premier blog spécialisé X gay à reprendre l’information.
Faut-il s’en étonner ? Les medias mainstream évoquant sa condamnation (voir notamment IDNES.cz, Novinky.cz, fno.cz et ČT24) ne mentionnent pas sa carrière porno gay. Débutée en 2015 et finissant en 2021/22, celle-ci est pourtant riche de tournages au sein, entre autres, de William Higgins Productions, UKNakedMen, RawEuro, KristenBjorn et FrankfurtSexStories.
- Photos : William Higgins Productions (2015), Anus limé par bogosse avec Mitchell Jones (Load Me - UKNakedMen), Bareback Calling avec Bastian Karim (RawEuro) et Frankfurt Orgies avec Hans Berlin (FrankfurtSexStories)
Quant à savoir exactement ce qui lui est reproché et la nature de sa condamnation, voici les faits tels qu’ils apparaissent dans les médias tchèques cités plus haut ainsi dans qu’un compte rendu du Ministère de la Justice de la République tchèque :
• Le 14 mai 2024, lors du Championnat du monde de hockey sur glace qui se déroulait à Ostrava, en République tchèque, le bureau de change Tourist centrum s.r.o. situé rue Dlouhá a subi une tentative de cambriolage. Portant des maillots et des casquettes de l'équipe de France qui disputait l’un des matchs du jour, le Tchèque Martin Mikota et le Slovaque Valentín Babic l’ont braqué vers 8 h du matin. Tandis que Mikota aspergeait la caméra de surveillance, Babic, armé, exigeait de l’employée qu'il lui remette l'argent. Projetée au sol, la femme s’est défendue, réussissant à appuyer sur le bouton d'urgence. Les deux agresseurs ont pris la fuite, ne dérobant qu'un trousseau de clés. Lorsque la police est arrivée sur les lieux, la première option était de soupçonner des supporters français. Mais comme les braqueurs parlaient entre eux couramment le tchèque et le slovaque, la piste française a été écartée.
• En localisant le magasin où ils avaient acheté leurs sacs à dos, la police n’a pas tardé à les arrêter alors qu'ils nettoyaient l'appartement qu’ils avaient loué à Ostrava. Leur complice slovaque, l’organisateur présumé Jozef Plavák, s'est rendu volontairement après avoir découvert qu'il était recherché.
• Le 15 juillet 2025, le tribunal régional d'Ostrava a condamné les trois hommes à des peines de prison ferme. Alors qu’ils pouvaient encourir à des peines allant de cinq à douze ans de prison, le juge a été relativement clément : Jozef Plavák a écopé de cinq ans et demi de prison, Martin Mikota, de trois ans et demi, et Valentín Babic, de six ans. Cette clémence est notamment justifiée par le fait que :
- Tous ont plaidé coupable.
- Tous ont exprimé leurs profonds regrets. Babic a même écrit une lettre d'excuses à l’employée du bureau de change, et Mikota, en sanglots, a dit : « Je regrette profondément. Ce que nous avons fait est impardonnable ».
- Aucun n'avait commis de violences graves, telles que des coups de poing ou de pied. L'employée du bureau de change n'est est pas moins toujours psychologiquement atteinte par ce qu'elle a vécu et est depuis en arrêt maladie.
- Précédemment condamné en Slovaquie pour production et distribution de drogue, Plavák a permis d'éclaircir une autre affaire pénale grâce à son témoignage.
- Le temps de régler des problèmes personnels, Mikota est pour l'instant libre.
Martin Mikota, Valentín Babic et Jozef Plavák
- Photos : Novinky.cz et IDNES.cz
Si Mikota et Babic ont renoncé à faire appel, Plavák fait appel du jugement. À la toute fin de l’audience, il a pris la parole, se plaignant que le tribunal ait libéré Mikota : « C'est un récidiviste et il a tout organisé, il a même battu Babic. Maintenant, je regrette vraiment de ne pas avoir témoigné. Je suis en colère à cause de ce qui s'est passé. » Le procureur de la République conserve lui aussi le droit de faire appel pour tous les condamnés.